Dénommés ainsi pour l’époque de leur construction durant l’occupation chrétienne. Malgré leur nom, elles furent construites à différentes époques pour leur simplicité architectonique. Elles suivent toutes la même structure architecturale : base rectangulaire, toit en tuiles à deux versants, porte d’accès sur l’un des côtés les plus bas qui devait être formé par un portail en pierres de taille avec un arc en plein cintre. Son intérieur est sobre, divisé en 2 ou 3 travées séparées par des arcs en tuffeau légèrement pointus. À l’opposé de la porte se trouve l’autel orné d’images représentant le saint auquel est dédié l’ermitage. Ces ermitages sont :
-San Antonio (Saint Antoine), aujourd’hui disparu. Il se trouvait sur le cap auquel il a donné son nom. Il n’en reste qu’un revêtement de tommettes. Il fut construit grâce aux efforts de Caterina Bas (Sœur Bassota). Il servit de temple à des ascètes ermites qui, comme elle, vivaient dans les grottes saintes du cap de San Antonio.
-Pòpul (XIV-XVe siècle) sur la route de Crta. Jesús Pobre, abritant des peintures de Soler Blasco.
-San Juan (Saint Jean - XV-XVIesiècle), qui devint la chapelle de l’ancien cimetière en 1817.
-Sta. Lucía y Sta. Bárbara (Sainte Lucie et Sainte Barbara - XIV-XVe siècle). Il est le plus beau et le plus représentatif. À la Sainte Lucie, le 13 décembre, les habitants se rendent en pèlerinage à l’ermitage, situé en haut d’une colline près de la ville et accessible uniquement à pied.
Les trois ermitages ont été remaniés ultérieurement. Ils appartiennent actuellement à la commune.